Ship It Day Antidot – première édition !

Les 19 et 20 mars derniers se tenait le premier « Ship It Day » dans les locaux de la R&D d’Antidot à Lambesc (13).

Le Ship … quoi ?

A l’origine initié par la société Atlassian, le Ship It Day est une opportunité donnée aux employés de travailler en 24 heures sur un projet de leur choix, en rapport avec le produit et l’activité de l’entreprise, en vue de le livrer à l’issue de la journée, avec une seule règle : « Pas de règles ! ».

Cette manifestation est une occasion pour l’entreprise de promouvoir l’innovation en mettant différentes équipes en concurrence. Oui, mais dans quel but ?

La raison est simple : qui n’a jamais entendu ce genre de remarques à la machine à café ?

« Ce serait vraiment pratique que cet outil permette de faire ça, ça et puis aussi ça »

« Je ne comprends pas, ce produit là ne se vend pas autant qu’on aimerait »

« Pfff, je ne me souviens jamais comment fonctionne cette appli… en même temps elle n’est pas vraiment intuitive ! »

En effet, pendant le Ship It Day, ces équipes vont enfin pouvoir développer ce plugin qui manque depuis si longtemps, repenser une fonctionnalité que personne n’utilise, redessiner une interface, etc.

Or le pilotage quotidien de ces équipes, la pression liée aux cycles de développements dans le respect scrupuleux de la roadmap ne permet guère de laisser parler la créativité des collaborateurs…

Pourquoi c’est cool ?

ShipItDayLe Ship It Day est avant tout une aventure humaine, ludique, faisant de l’évènement un vecteur d’émulation très fort. Cela permet de faire une pause dans le train-train quotidien, tout en avançant rapidement sur des projets, au final relativement aboutis.

C’est également l’occasion pour les collaborateurs, en sortant du cadre de travail habituel, de travailler et d’échanger avec des personnes qu’ils n’ont pas toujours l’habitude de côtoyer. Une réelle synergie inter-équipes se crée alors dans une ambiance très conviviale.

Enfin, certains prototypes réalisés au cours du Ship It Day pourront devenir des fonctionnalités du Produit, qui, une fois industrialisées, seront déployées en production.

Une première chez Antidot ?

Antidot est cependant coutumier du fait, puisqu’il s’agit en réalité du troisième évènement de ce type en trois ans, avec deux précédentes éditions sous la forme de “Hackathon”. À deux reprises déjà, il s’agissait de proposer un prototype destiné à faire avancer le Produit, réalisé à l’issue d’un marathon de développement d’une semaine,.

Néanmoins, bien que suscitant un réel intérêt au sein des équipes de développement, la durée pour ces hackathons s’est finalement avérée trop longue pour pouvoir les maintenir et les renouveler à un rythme régulier.

Cette année, la société a donc adopté le format Ship It, plus court, pouvant ainsi être reconduit régulièrement.

Comment ça marche ?

Le Ship it se déroule en plusieurs phases :

J – 2 mois : Lancement

La date à laquelle aura lieu le Ship It est annoncée aux collaborateurs.

J – 1 mois : Ship It order

Les collaborateurs peuvent proposer des projets. Il n’y a pas de contraintes sur le nombre de projets soumis par personne, ni sur le thème sur lequel ils vont participer.

Un projet peut même être proposé 5 min avant le début du Ship It Day, le jour J.

J – 1 semaine : Brown bag

Les personnes porteuses d’un ou plusieurs projets et ayant besoin d’autres collaborateurs peuvent, uniquement s’ils le souhaitent, présenter leur projet à l’ensemble de la société afin de recruter et constituer leur équipe.

Jour J :

Chaque équipe annonce le thème de son projet et la composition de l’équipe

Le concours débute un jeudi matin à 11 h pour se terminer le lendemain à la même heure.

Durant ces 24 h, ce sont les managers qui se chargent de l’intendance : pauses avec café / gâteaux / bonbons, pizza party le soir, petit déjeuner le matin, etc.

C’est une occasion unique de pouvoir se faire servir une bière par son manager !  😉

Les équipes constituées préparent ensuite des démonstrations de 5 min sur leurs prototypes, en vue de les présenter à l’ensemble de la société. Une fois les démonstrations terminées, l’ensemble des collaborateurs peut voter pour élire le projet vainqueur du Ship It Day. S’en suit alors une « party » digne de ce nom, afin de célébrer les vainqueurs et l’ensemble des participants à l’évènement.

A quand le prochain?

KeepCalmShipItAprès cette première édition fin mars, la prochaine est prévue les 18 et 19 juin prochains. Au total, ce seront donc quatre Ship It Day qui seront organisés par an, au rythme d’un par trimestre.

Lors du Ship It Day du mois de mars, entre les collaborateurs sur les pistes de ski, en déplacement professionnel ou tout simplement indisponibles, les projets ont principalement été réalisés par les équipes de la R&D.

Mais le Ship It Day a bien évidemment vocation à faire interagir le maximum de collaborateurs, quelles que soient leurs équipes de rattachement : chefs de projet, staff marketing, support client, etc. Nul doute que la prochaine édition verra encore plus de collaborateurs dans les équipes engagées.

Vivement la prochaine édition !

Et vous, dans votre entreprise, ça se passe comment le Ship It Day ? 🙂

P.S. : si notre approche autour des Ship It Days ou des brown bags vous intéresse et si vous êtes tenté de nous rejoindre cela tombe bien, on recrute ! Et pour ne rien vous cacher, nous avons expliqué sur ce blog comment se déroule le processus de recrutement à la R&D d’Antidot.

Chez Antidot, on a adopté les « brown bags ». Et chez vous ?

Il y a quelques années, lors d’une conférence Mix-IT, j’ai entendu parler des initiatives de Brown Bag Seminar. L’idée est d’inviter quelqu’un dans votre entreprise pour qu’il vous présente un sujet et pour le remercier, vous lui offrez son déjeuner. J’ai trouvé l’idée géniale, je voulais ça chez nous !

Mais retour sur terre, notre centre de R&D est situé à Lambesc, et des baggers dans le coin, il n’y en a pas des masses ! Attention, Lambesc, c’est génial ! On joue à la pétanque, on se fait des BBQ, on part courir ou faire du VTT dans la nature en 30 secondes depuis nos locaux, on n’a aucun bouchon sur la route (il faut tout de même se méfier des sangliers) mais pour trouver des personnes qui ont des sujets techniques qui pourraient nous intéresser… ce n’est pas Paris.

Alors comment faire ?

Saison 1 : Video Brown Bag

Le Web regorge de vidéos présentant les sujets qui nous intéressent. Plutôt que tous les regarder dans notre coin, pourquoi ne pas nous regrouper pour les regarder ensemble ? L’idée est lancée. Je crée un UserVoice pour rassembler les idées de tout le monde, on vote et on regarde chaque lundi midi la plus populaire. C’est une période sympa où nous avons entre autres découvert Gradle, Ceylon, OAuth 2, Play Framework… mais le côté vidéo n’est pas assez convivial et l’initiative commence à s’essouffler. En bon agiliste, je me dis « rétrospective, prise d’information et action », il faut faire de vraies présentations avec un présentateur physiquement présent.

Saison 2 : Home Made Brown Bag

Toujours la même question : où trouver des personnes capables de présenter des sujets tech qui peuvent intéresser du monde chez nous ? Et une nouvelle révélation ! L’idée révolutionnaire que l’on n’attendait pas : une personne qui travaille déjà chez nous !

Sur notre site de Lambesc nous avons des profils très différents ; depuis ceux qui sont fan du noyau Linux jusqu’à ceux qui adorent le CSS, en passant par C++, Python, Java, GWT, Javascript, Puppet, Jenkins, CMake et j’en oublie beaucoup. Convaincu de mon idée, je lance la saison 2, j’assure moi même le premier épisode : une présentation sur Tribal Leadership. Nous avons ensuite une présentation sur DITA, une sur Java 8 mais très vite (beaucoup plus vite), nouvel essoufflement. Du coup, rétrospective, prise d’information…

Trois causes principales :

  • le midi, c’est sympa de se faire un resto : ben oui, on est en France quand même.
  • le midi, on fait de la pétanque, du foot, du basket, on va courir, nager, on joue à des jeux de société… et il n’y a que 5 midis par semaine pour tout caler.
  • ça nécessite de préparer des slides.

Saison 3 : Home Made Brown Bag without Brown Bag aka « Weekly Dev »

Devant mon désarroi sur l’échec des Brown Bags, mon directeur technique me dit : « Et si on le faisait tous les mercredis de 11h30 à midi » ? Au début je me dis que c’est n’importe quoi, je ne vais pas manger à 11h30, c’est bien trop tôt. Mais tentons !

L’idée est simple : chaque mercredi, toujours à la même heure, toujours au même endroit, des personnes convergent de leurs postes respectifs et se rassemblent. On se regarde tous et on se pose cette question existentielle : « Qui a un sujet à présenter ? ».

Au début, quelques personnes trouvent des sujets. Mais même s’il y a des personnes qui aiment expliquer, il y a aussi des personnes plus réservées. Nous avons de nouveau atteint le jour où nous n’avions plus d’idée de sujet. Alors je tente la question inverse : « Qui aimerait qu’une autre personne ici lui présente un sujet ? » et c’est l’avalanche d’idées. Tout le monde est très curieux des domaines connus par d’autres.

Et depuis ce jour, les mercredis se succèdent avec des sujets complètement disparates et toujours passionnants. J’apprends des choses sur l’architecture des processeurs multi-coeurs, sur le protocole HTTP2 fraîchement sorti, sur la difficulté d’écrire un handler de signal en C, sur la mise en place d’un LogStash, sur l’architecture nécessaire à faire tourner un cluster Cassandra… Il y a aussi les fois où nous présentons ce que nous avons mis en place techniquement dans notre produit sans avoir à tenir un discours compréhensible par un non développeur car on est entre nous, les passionnés du code.

Enfin, par effet de bord, le Weekly Dev casse les murs entre les équipes, permet d’échanger, de débattre, de polliniser et nous permet de mieux nous connaître les uns les autres, et finalement, c’est ce que je préfère !

source : Dilbert, by Scott Adams

P.S. : si vous êtes tenté de nous rejoindre cela tombe bien, on recrute ! Et pour que vous sachiez comment se passent les recrutements à la R&D d’Antidot, nous avons expliqué tout le processus.

Faire et Savoir-faire

En informatique, Faire n’est pas compliqué.

C’est le Savoir-faire qui est long et difficile à acquérir.

La preuve ? Demandez à un informaticien de développer quelque chose qui va lui prendre disons 10 jours. Une fois le travail terminé, effacez tous les fichiers (on va plutôt dire que le serveur les a perdus et que la sauvegarde ne marchait pas…). Demandez-lui de recommencer. Eh bien, il le fera en 5 ou 6 jours tout au plus et le résultat sera meilleur que la première fois. Faire n’est donc pas compliqué.

En revanche, le coût d’acquisition des Savoir-faire informatiques a explosé ces dernières années avec la multiplication et la complexification des technologies.

Le bon vieux programme Basic des années 80 pour afficher des caractères sur un écran 80×24 n’est plus. Les programmes d’aujourd’hui sont incroyablement complexes : ils doivent fonctionner sur le Web comme sur mobile, pour des centaines d’utilisateurs, avec des performances et des fonctionnalités toujours plus riches. La diversité des compétences mises en œuvre explose littéralement. Qui maitrise aujourd’hui toutes les technologies et les savoir-faire nécessaires ? Si bien qu’à l’instar du bâtiment, le secteur informatique possède aujourd’hui ses corps de métier : ergonomes, graphistes, architectes, développeurs système ou réseau, algorithmiciens, développeurs Java ou C++ ou .Net ou PHP ou…

Et tout cela ne va guère en s’améliorant. Les environnements de développement et les plate-formes logicielles peinent à suivre le rythme et à réduire cette complexité. Si bien que dès qu’un projet implique un peu d’informatique, il faut mobiliser et inclure dans l’équipe des compétences technologiques fortes et seules des personnes ayant des compétences en programmation peuvent participer.

Prenons le cas du tout récent Big Data : certains, comme Harper Reed qui fut directeur technologique de la campagne électorale de Barack Obama, n’hésitent pas à dire que le Big Data c’est de « la connerie ». Sans aller jusque là, reconnaissons que le buzzword est désormais partout, et qu’il sert souvent d’alibi à des fournisseurs de matériel et de logiciel qui veulent renouveler à bon compte le marketing parfois essoufflé leurs offres. Pour autant,  il y a de l’or à tirer des données des entreprises, pour peu qu’on sache les faire parler, les analyser, les valoriser et les consolider avec des données externes afin de les contextualiser. qui peut faire ça ? Les « Data Scientists » nous dit-on. Une race nouvelle, hybride, possédant des compétences en statistiques et en informatique, avec une sensibilité avancée pour les données et une compréhension des enjeux métier. Mais existent-t-ils vraiment ? Il semblerait que non à lire 01net Entreprises (« Il y a urgence à enseigner le Big Data !« ) ou ITPro (« Le Big Data freiné par une offre complexe et une pénurie de compétence« ).

Source : wikibook « Data Science: An introduction »
Le fond du problème, c’est que les plateformes logicielles proposées sont trop complexes et exigent encore trop de mobiliser des compétences informatiques et techniques. Tout ça dans un contexte où les profils informatiques se font de plus en plus rares. Il faut arriver au point où la complexité technologique disparaît et où les solutions sont exploitables par des gens ayant avant tout des compétences métier et non des compétences technologiques. Un peu comme avec un iPhone : simple à utiliser et pourtant bourré d’innovation et de technologie.

C’est en ayant en tête ce contexte, et ces enjeux critiques d’agilité et de productivité, que nous concevons nos solutions logicielles chez Antidot.

Prenez l’exemple de notre solution d’analyse et d’intégration des données AIF  – Information Factory  : nous l’avons pensée et conçue de telle façon que vous pouvez construire des chaînes de traitement de données particulièrement avancées qui vont capter, nettoyer, sémantiser, classer, géotagger, enrichir, lier… des données sans nécessiter aucune connaissance en programmation.

Et notre plus grande fierté c’est de voir des projets incroyables réalisés par des gens du métier, sans compétence en développement.

Car finalement les meilleures technologies sont celles qui savent se faire oublier.

 

Un nouveau portail pour notre documentation en ligne

Antidot met à disposition de l’ensemble de ses clients et partenaires un nouveau portail pour l’accès en ligne à la documentation de ses produits.

Ce portail documentaire a pour ambition de faciliter vos recherches et de simplifier votre navigation au sein de près de 2000 pages de Guides, Notes techniques et Notes de version :

Ce service vous est aujourd’hui ouvert en version beta. N’hésitez pas à nous faire part de vos retours : tous les commentaires et suggestions que nous recueillerons seront étudiés avec la plus grande attention.

Pour la petite histoire, ce portail documentaire est réalisé intégralement à partir de nos solutions dont il exploite les fonctionnalités avancées :

Il sera bientôt enrichi des fonctions d’alertes et d’annotation apportées par notre produit ACS – Collaboration Services.

Nous vous remercions de votre confiance.

Documation 2012 : AFS@Enterprise et Linked Enterprise Data

Linked Enterprise Data

Retrouvez-nous mercredi 21 et jeudi 22 mars sur le salon Documation 2012, stand E16 : vous y découvrirez AFS@Enterprise et le Linked Enterprise Data.

Et si vous ne pouvez pas venir à Documation mais souhaitez en savoir plus sur le Linked Enterprise Data, dites-le nous ici :

[contact-form subject= »Demande depuis le blog Antidot » to= »[email protected] »] [contact-field label= »Nom » type= »name » required= »true » /] [contact-field label= »Société ou Organisation » type= »text » required= »true » /] [contact-field label= »E-mail » type= »email » required= »true » /] [contact-field label= »Site web » type= »url » /] [contact-field label= »Précisez votre demande » type= »textarea » required= »true » /] [/contact-form]

Recrutement, stages… Antidot grandit !

En ce début d’année, dans le cadre d’une croissance à la fois soutenue et maîtrisée, Antidot recrute : afin de renforcer notre force commerciale, nous recherchons pour notre bureau de Paris un ingénieur d’affaires grands comptes et un consultant avant-vente.

Nous souhaitons également compléter notre équipe Services avec un technicien support logiciel niveau 2/3 qui sera basé à Lambesc, près d’Aix en Provence (13).

Vous trouverez la description de ces postes sur la page Recrutement de notre site web.

Par ailleurs, notre équipe R&D basée à Lambesc travaille sur différents sujets, aussi technologiques que variés. Dans ce cadre nous proposons 8 stages, d’une durée de 3 à 6 mois et pour des étudiants en informatique de niveau bac+4 ou bac+5,  dont vous pouvez lire les sujets détaillés sur la page Stages de notre site web :

  • Réalisation de sites et d’applications mobile avec GWT
  • Utilisation et amélioration d’un framework de tests
  • Réalisation d’un connecteur vers Google Refine
  • Modélisation des ressources matérielles et logicielles d’un DataCenter.
  • Mise en place d’une infrastructure de déploiement automatique de serveur de développement avec OpenStack
  • Paramétrage et mise en place automatique d’un kernel Linux optimisé
  • Étude comparative des triples stores existants
  • Mise au point d’un serveur de référentiels

Si vous connaissez des profils susceptibles d’être intéressés, n’hésitez pas à leur transmettre ces informations !

Voir Antidot Lambesc sur une carte plus grande